La Mérou déborde de vinyles, de vieux lecteurs mp3, de playlists youtube, continue d'acheter des cds aux boîtiers rayés en seconde main et squatte l'ordi à chaque soirée où on a le malheur de l'inviter pour passer du black metal au raï. Elle ne parle que de sons, des prochains concerts à faire et ceux qu'elle organise avec le Collectif Mental (BXL - Liège). Elle s'est mise à la batterie avec sa binôme bassiste, a monté un local de repet' en mixité choisie avec 9 autres meufs puissantes (Le Tetteklub), et puisque on va pas faire tout le cv, elle va désormais poser sa voix de lendemain de soirée entre deux morceaux de noise. Elle parle de ce qui l'anime: l'amour de la musique - surtout quand elle est faite par des femmes - des scènes alternatives qui se régénèrent entre allié.e.s, de réflexions plus ou moins nécessaire sur l'importance des reverb dans la voix mais surtout t'inonde de ses découvertes musicales, en grand écart permanent dans les eaux profondes.